Table des matières:
Ignitas, un des pays majeurs du groupe Continent, a des années de mythes et histoires.
Hors la religion des Haïm qui ne sont pas originaires du pays et celle des Chalaïm, en minoritée, le peuple Ignitassien a sa propre religion massivement suivit par les habitants : Regulus Maxima, surnommée le Dragon et sa croix.
Cette religion est apparue il n’y a que mille trois cents années de ça et a été popularisée par l’église des Lérisieux, dont les apôtres du dragon et de la croix ont fondée. Les textes et enseignements de la religion sont inscris sur un livre, dénommé Regulus Maxima, qui relate du point de vue des Lérisieux l’histoire de ce dragon.
Le culte est enseigné dans des temples et des églises qui se veulent minimalistes en décorations. Les temples et églises sont dirigés par un prêtre qui lui-même est soumis aux réglementations établis par la maison Lérisieux, qui œuvre pour maintenir à jour les rites selon les coutumes actuelles.
Hormis cette religion, la population Ignitassienne est à 20 % athée. Seul 0.8% suivent la religion des Chalaïm et 0.01% celle des Haïm.
Malgré la forte population croyante, la religion ne se mêle jamais à la politique ou l’économie du pays. Elle est indépendante et ne sert que de guide de vie pour les croyants.
La religion se base sur des faits datant de dix-huit siècles en arrière. Le pays grandissant était riche et puissant. Un jour, un monstre serpent dévora le roi ainsi que le palais situé dans les plaines d’or du pays. Il ne resta que le sol, la flore et le monstre ; toutes les constructions humaines avaient été emportées. Au même moment, de nombreux drachats étaient apparût dans les villes où des personnes disparaissaient. Il s’agissait d’un cataclysme divin.
Les grands prêtres Chalaïm demandèrent à leur créateur de les sauver. Ce dernier ne réussit pas à déloger le monstre, qui le blessa et le força a quitter ces terres. Le désespoir remplit le cœur de tout le pays.
Un jour particulièrement chaud d’été, un dragon apparût dans la petite et récente citée de Meltown. Ce dragon avait la particularité de ne pas avoir de patte gauche. Ce dernier s’entoura de huit apôtres : quatre humains de la famille Lérisieux, deux dragons jeunes Mastérien, un loup anthropomorphe ancien garde du roi et un lynx blanc inconnu. Après un long périple dans tout le pays d’Ignitas, le dragon s’était préparé à combattre le monstre occupant encore les plaines d’or.
Le combat fut perdu par le dragon, qui vu son âme arrachée de son corps par le monstre. Les apôtres ramenèrent le corps sans vie dans une cité non loin, et prièrent la trinité créatrice.
Leurs prières furent écoutées et le dragon se réveilla de son sommeil qui se devait être éternel. Il se débarrassa de tout ses armes et retourna voir le monstre armé d’un seul objet, un arbre formant une croix qu’il tira dans son dos. Face au monstre, il planta cet arbre devant le monstre et les deux disparurent dans un cercle lumineux inconnu.
L’arbre brûla aussitôt, ne laissant que cendres derrière. Le monstre et le dragon disparurent à jamais. Le pays a été sauvé par ce Dragon et sa croix.
Depuis, ce jour est fêté comme le nouvel an d’Ignitas. Par respect du dragon qui a sacrifié sa vie, il est interdit de le décrire précisément ou de faire n’importe quelle représentation de lui.
Cette règle fut dérogée par la famille Lérisieux qui construisent plusieurs statues en son honneur, montrant un dragon petit, rouge et avec une patte en moins.
Les Chalaïms sont les seuls à connaitre les vrais faits. Ces derniers ne sont pas partagés afin d’éviter un soulèvement des fidèles qui se révolterait contre eux oú de retirer une des religions amenant la paix dans le pays.
Le dragon en question n’était pas comme il est décrit sur le Regulus Maxima. C’était non un dragon mais une drachatte majeur. Les drachats étant vus comme le mal absolu à Ignitas depuis le génocide des cinq clans, la maison Lérisieux a dû changer les textes afin de ne pas glorifier une race dont ils sont hostiles. De plus, la maison étant fortement misogyne, le sexe de la drachatte a été changé pour mieux suivre les préceptes qu’ils veulent enseigner.
Les Chalaïm décrivent ce drachat comme un drachat mesurant 1m95, à la fourrure rouge, aux écailles frontales jaunes et à une crinière longue grise. Il était une réincarnation de Doronic. Il s’agissait de Daphné Régulus, qui possédait également une forme humaine non connue lui permettant de voyager au traverser d’Ignitas sans embrouille.
Daphné avait été suivit par les quatre apôtres humains qui croyaient en elle et lui étaient dévouée. Les textes ont volontairement ignoré leurs noms afin de focaliser le culte sur le dragon. Les autres apôtres étaient juste des amis de la drachatte, venu l’aider dans son œuvre. Ils ont bien parcouru l’ensemble d’Ignitas afin d’acquérir des armes pour affronter le monstre.
Lors du premier combat, le monstre avait la forme d’un dragon serpent. Il avait effectivement retiré l’âme de Daphné, l’envoyant au domaine des trois portes. Nul ne sait comment et pourquoi, mais elle a pu revenir au royaume des vivants. Ce n’est qu`à son retour que la drachatte avait perdu sa patte gauche.
De sa défaite, elle comprit que nul ne pouvait vaincre le monstre. Son voyage dans le domaine des trois portes lui avait permit de trouver une stratégie : Il fallait juste déloger le monstre vers un lieu éloigné et désert.
Avec l’aide de ses apôtres, ils allaient créer un portail de contrôle de l’espace autour du monstre, le forçant à disparaitre. Pour ce faire, Daphné devait faire distraction. Elle prit un arbre non-loin d’où était le monstre et lui arrachât des branches afin que son transport soit plus facile lui donnant involontairement la forme d’une croix. Elle l’emporta jusqu’en face du monstre et le planta en expliquant comment faire pousser des pommes.
Les apôtres ont pu créer un cercle autour d’eux grâces à des parchemins écrits par un des prêtres Chalaïm. Le coût du sort a été Daphné, téléportée alors qu’elle faisait distraction.
Nul ne sait où ils ont été téléportés, seul le corps inerte de Daphné a été retrouvé trois ans plus tard, apparaissant au travers d’un cercle magique ayant apparut dans les plaines d’or, alors qu’un nouveau château était en construction. Son corps fut réduit en cendres selon les souhaits de ses amis et parsemés dans les plaines d’or. Les apôtres écrièrent leur histoire avant d’être dénigré puis assassinés par des mages. Les textes leurs ont survécu, créant une religion portant son nom sans donner son identité. Regulus Maxima ou la plus grande des Regulus.
Dans leurs recherches sur les créateurs, les Haïm écrièrent de nombreuses théories jamais prouvées.
L’une d’elle justifierait l’apparition de drachats et la disparition des habitant au même moment que le monstre est apparu : le monstre aurait fait apparaitre des fruits interdit afin que les humains les consomment et s’entretue pour acquérir plus de pouvoir. Seuls ceux qui se sont transformé en drachats ont été retenus dans l’histoire : ils sont le mal et ils ont été assassiné le jour même de leur transformation, ne laissant aucun survivant.
Le monstre en soit a eu le droit à de nombreuses théories. La plus crédible est celle qu’il aurait été un Jossolionn métamorphosé qui avait pour objectif de faire de ce lieu son repère. De nombreuses coïncidences sur les descriptions sont notable entre ce monstre et le Jossolionn Naga. Notamment sur la description physique et de sa capacité de retirer une âme d’un corps sans l’endommager.
Si la théorie est exacte, cette religion est capitale pour l’étude des Jossolionns car elle relate une des rares interactions entre un Jossolionn et les vivants.
"Le fait que cette religion soit basée sur des mensonges ne doit pas lui enlever le mérite de divulguer des messages de paix, de fraternitée et d'unitée face aux problèmes insurmontables. La partie sur le voyage initiatique enseigne la préparation. Le retour propose de chercher des solutions et de l'aide quand on ne peut affronter ses démons. Ce sont des idéologies saines.
Miaou sait qu'il est rare qu’un culte ne cherche pas le pouvoir ou la richesse. Et Miaou regrette qu'il n'y ait pas plus de réincarnations aussi polies que Daphné."